Pour prolonger un peu les vacances je vous emmène faire un petit tour dans quelques peintures du bord de mer, comme par exemple vers la Normandie et ses impressionnistes… La mer en peinture est-elle bleue ?
Sert-elle de prétexte à peindre d’autres sujets ? Car une mer sans bruit, sans le mouvement des vagues… et sans embrun ce n’est pas si intéressant que ça à peindre, on peut vite tomber dans un sujet monotone. Comment les artistes ont-ils traités ce (vaste) thème sans s’y noyer ?
La mer en peinture, côté Nord
Commençons du côté Nord, vers la Normandie. Tantôt calme, tantôt agitée, elle aura vraiment inspirée la plupart des grands peintres du mouvement impressionniste. Les nuages, les gris, les ocres ne laissent pas de place au doute, il s’agit bien d’une mer changeante.
Toujours vers le Nord (on voit les falaises dans le fond). Renoir nous invite à un moment plus paisible.
Impossible de parler de la mer en peinture sans présenter au moins une œuvre de W. Turner. Elle est incroyablement moderne plus de deux siècles et demi après sa réalisation.
La mer en peinture, cap vers le Sud
Plus au Sud, les peintres ont fait chanter et vibrer la lumière. La mer y est plus calme et les teintes résonnent de roses et de bleus.
Plus à l’Est
Ces effets d’eau ne sont pas sans rappeler ceux de Turner, mais c’est un peintre Russe (Ivan Aivazovsky) qui nous enmène dans ces tempêtes incroyables.
Toujours plus à l’Est retrouvons les maîtres du mouvement de l’eau. Cette capacité à capturer et à retranscrire le magnifique mouvement des vagues. Bien entendu, ce sujet ne pouvait pas ne pas présenter la fameuse vague du maître Katsushika Hokusaï !
Ci-après, une peinture du peintre Chinois Wu Guanzhong (1919-2010) et ses magnifiques effets de tourbillons de vagues.
Et pour revenir du côté du Japon, le peintre Uehara Konen aura réalisé plusieurs séries de vagues (dont celle ci-dessous).
Côté Ouest
Voguons vers les côtes plus à l’Ouest. Les peintres américains ne sont pas en reste, que se soit en scènes de nature ou de personnages.
Et pour terminer ce (très) petit tour de la mer en peinture, voici le célèbre Edward Hopper et ses bleus apaisants reconnaissables au premier coup d’œil.
Conclusion
La mer en peinture est-elle bleue ? Oui, parfois… mais ce bleu n’est souvent que prétexte pour faire ressortir d’autres éléments. Un rocher, une plage, l’écume de la vague, un bateau… Là où le peintre amateur n’utilisera que ses tubes de bleus outremers ou cobalt, le peintre averti osera des bruns, des ocres, des verts, des violets etc… Soyez inspirés !
Et vous quelle est votre peinture de « mer » préférée ?
Note : les * signalent les peintures du MET
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